vendredi 7 décembre 2018

Le raku à Céram-Glam. Monique Bourbonnais-Ferron

Bols assorties. Monique Bourbonnais-Ferron
Assiette. Monique Bourbonnais-Ferron
Vaisseau. Monique Bourbonnais-Ferron
Vaisseau. Monique Bourbonnais Ferron

Monique Bourbonnais-Ferron est l'une des premières artistes à développer la technique du raku au Québec vers 1969. 
Le raku est originaire du Japon et était impliqué dans la cérémonie du thé vers 1585.
La cuisson de la pièce se pratique à basse température. La pièce est ensuite sortie du four et recouverte d'une matère inflammable, comme de la sciure de bois ou de la cendre. cela emêche la combustion en diminuant l'apport de l'oxygène. Cette étape est appelé la réaction d'oxydoréduction. C'est durant ce moment que la pièce prend ses couleurs définitives, avec un aspect métallique et des craquelures. Chaque réaction est différente, si bien qu'avec le raku, aucune pièce n'est identique. La pièce est ensuite nettoyé pour laisser place à l'oeuvre finale.





dimanche 25 novembre 2018

Travaux anciens / travaux récents... Sylvie Lacerte à la Galerie Art Plus

Dernier regard sur l'exposition des oeuvres de Sylvie Lacerte.

Des images vertigineuses qui capturent le vécu et ses traces. 


Haute surveillance © Sylvie Lacerte
Photomontage argentique. 131 x 121,5 cm

Sans-titre © Sylvie Lacerte
2018
Photomontage numérique, papier coton marouflé sur aluminium. 41,5 x 56 cm  
Sans titre © Sylvie Lacerte
2003
Photomontage argentique. 87,5 x 91 cm  
                                  
Photomontages © Sylvie Lacerte



Photomontages © Sylvie Lacerte

jeudi 8 novembre 2018

Sylvie Lacerte. Travaux anciens/travaux récents


Des motifs tirés principalement de la nature ou d’autres sujets, photographiés en gros plan et ensuite disposés en série, deviennent des images abstraites lorsque vues de loin, mais identifiables quand le regardeur les examine de près. C’est le phénomène de l’aperception qui opère. Grandement inspirée par les travaux photographiques de David Hockney, Sylvie Lacerte a exploré la couleur, la lumière et la graphie dans ses travaux analogiques. Les photomontages, assemblés de façon « artisanale », donnent à voir des résultats parfois étonnants.


Motif récurrent. Photomontage argentique 2001 © Sylvie Lacerte


Sylvie worked mainly with motifs from nature or other subjects, that she photographed in close-up then organized in serial patterns. When seen from afar the montages seemed like an abstract composition, but some motifs became identifiable when seen at a close distance. This optical phenomenon is called apperception. Greatly inspired by the photographic works of David Hockney, Sylvie Lacerte explored color, light and graphic figures in her analog works. The photomontages were crafted by hand and can at times convey some unexpected results.


 Sagrada Familia 2012-2018. Photomontage, papier marouflé sur aluminium © Sylvie Lacerte





jeudi 25 octobre 2018

« Dans l'Étoffe de l'Univers » signée Muriel Faille


Quelques oeuvres de Muriel Faille accompagnées d'écrits...



 Dans les langes de l'aube © Muriel Faille

Évocation d'un temps
où les fleuves, les racines en pays natal
symbolisent l'entrée dans ce monde
Carnet, 2018



Nous sommes des souffles © Muriel Faille

Le territoire de l'âme soulève à travers le temps des pans de traversée.
Chaque jour, des idées, des dessins se frayent un chemin dans ma production
aux surfaces peintes en relation aux voies multiples.
Mouvement er rythme se scindent à la jonction du ciel et de la terre.
De l'homme à l'ange
De l'ange à l'homme
Une dimension du sacré omniprésente
Carnet 2018

Aurore  © Muriel Faille

Intimité des choses
cet espace me suggère le petit

Le petit format afin d'entrer
dans la fente du coeur, dans la faille de l'être
Carnet 2018



vendredi 14 septembre 2018

Feuilles contact...

Avec ses « Territoires multiples », Jean-Pierre Rivet nous appelle vers des lieux inusités. Tantôt en dessin, tantôt en peinture, il capte la réalité des évènements sociopolitiques qui touchent la planète entière. Cet artiste engagé nous livre des images pures où la beauté et la dureté se côtoient comme de vieilles amies.


Espoir © Jean-Pierre Rivet

Je suis un peintre figuratif, j’aime dessiner, surtout de façon impromptue, en me laissant aller au hasard  des images qui émergent.  Et ces images puisent dans l’histoire, l’état questionnant du monde, dans la nature, le tout formant une « planche contact » de lieux et d’espaces sans frontières. »    Jean-Pierre Rivet



Lorsque la nuit s'annonce © Jean-Pierre Rivet


lundi 16 juillet 2018

Ex voto « Les transversales »

Transversale « Icone » © Brigite Normandin 2018

Transversale « Top » © Brigite Normandin 2018

Transversale «89» © Brigite Normandin 2018


Les transversales sont les strates représentant différentes étapes d'une vie. Différentes réactions, différents souvenirs ou tout simplement des rétablissements suites aux maux...

The tranversal series represent the different strata of one's life. Different reactions, different memories or simply recoveries from hurt...

dimanche 1 juillet 2018

EX VOTO


Ex-voto, n. m. invariable :
Tableau, objet, plaque gravée que l’on suspend dans une église ou un endroit vénéré, en remerciement d’une grâce obtenue
ou d’un vœu exaucé.

EX VOTO © BRIGITE NORMANDIN


« Moments de foi, scepticisme, impiété, reniement : ces mouvements ont marqué les différentes strates de ma vie, faisant de l’iconographie religieuse la base de ma recherche et de mon esthétique visuelle. » (Brigite Normandin)

Médailles, crucifix, icônes, chapelets, scapulaires exhaussent les compositions de Brigite Normandin. Placardés sur panneau de bois, de carton ou de toile, ses objets trouvés et ses artefacts forment, avec les mots et les dessins, des assemblages qui deviennent messagers.

Ex Voto… les corps parlent. La chair exprime les séquelles du temps.
Ex Voto… pour une blessure guérie, un abus vaincu, une injustice rectifiée.
Ex Voto… les personnages surgissent, une beauté jaillit des débris.


EX VOTO © BRIGITE NORMANDIN



Ex Voto: an offering given in order to fulfil a vow.
A painting, object, engraved plate that is hung in a church or a venerated place, in fulfillment of a vow or in gratitude or devotion.

Moments of faith, skepticism, impiety, and disavowal have imprinted the different stages of my life consequently, making religious iconography the foundation of my research and of my visual aesthetics.(Brigite Normandin)

Icons, crucifixes, rosaries, medals and scapulars fill Brigite Normandin’s compositions. Displayed on wood panels, cardboard or canvas, her found objects and artefacts connect her words and drawings, and become a channel by which the artist conveys her message.

Ex voto the bodies speak. Flesh itself is the witness of the passing of time.
Ex voto for a wound healed, an injustice remedied a wrong that has been put right.
Ex voto…the people emerge from debris; a new form of beauty manifests itself.




vendredi 1 juin 2018

ARTEFACT une exposition signée Jocelyn Guilbault

Je peins en autodidacte depuis plus de 25 ans. C’est par hasard que j’ai commencé à employer la cire. Des crayons de cire pour être plus précis. Je les ai d’abord utilisés normalement, c’est-à-dire à froid. Puis, j’ai eu l’idée de les faire fondre et d’en faire un usage beaucoup plus proche de la peinture que du crayon.

© Jocelyn Guilbault

Qu’ils soient figuratifs ou abstraits, réinterprétations d’images ou inventés de toutes pièces, mes sujets ont tendance à être statiques; ils sont souvent décontextualisés, en plan frontal, et ils sont caractérisés par des compositions simples, des atmosphères calmes, qui sont mises en valeur par les aplats, les rides, les motifs, les mouvements de la cire. Je veux exploiter les reliefs, la capacité du médium à recevoir des marques et des hachurages participant directement à l’élaboration de mon travail.

© Jocelyn Guilbault



Par ailleurs, je m’intéresse à la forte densité des couleurs rendues par la cire. Si ce médium ne se prête pas à la transparence, sa composition chimique transfère au sujet peint une qualité de lumière particulière : interne, intime, intrinsèque. Cette caractéristique, qui devient un enjeu de créativité, m’incite à une analyse préalable et approfondie des couleurs. Mon objectif est alors, par une sorte d’édification des couleurs, de rendre le sujet dans toute sa complexe clarté, d’en accentuer la présence.
En fait, un sujet me captive et m’émeut par son potentiel de déploiement des capacités picturales de la cire : il fonctionnera s’il est adéquat pour la cire. C’est donc autant le médium qui sert le sujet que l’inverse.
L’idée, plus ou moins claire pour moi au début, était d’apprivoiser ce médium un peu saugrenu, de le dompter. Développer un langage pictural propre à la cire, apprendre à manier des outils ad hoc, mettre au point des techniques et des processus adéquats, tout ça est devenu ma tâche principale, ma quête, bref, ma démarche artistique.


Jocelyn Guilbault

vendredi 11 mai 2018

Mai, c'est le mois de l'estampe à la Galerie Art Plus


 Bienvenue au mois de l'estampe !
Voici quelques examples de ce qui vous attend à la Galerie Art Plus.
Les différentes techniques seront en vedette tout au long du mois. 

Le Burin

Le dessin est gravé à la main sur une plaque de cuivre à l’aide d’un petit outil : le burin. Le trait gravé sur le métal forme un sillon très net en forme de "V". C'est la grosseur du burin ainsi que la pression de la main qui détermine la largeur et la profondeur des traits gravés ce qui donnera les diverses tonalités du dessin. Les croisés plus ou moins rapprochés créeront des gris optiques. (C. Roy)

Christiane Roy  ©

Eau-forte

Un procédé qui utilise les propriétés chimiques de l’acide (perchlorure de fer) pour creuser dans le cuivre. Il faut d’abord appliquer un vernis sur le métal afin de le protéger. L’accumulation des lignes tracées crée les différents tons de gris et le volume. L’acide arrive à gruger la matrice aux endroits où le vernis est enlevé. (P. Mainguy)

Philippe Mainguy ©



Manière noire (mezzotinto)

Il s’agit de grainer le cuivre uniformément de petits trous, avec un outil«le berceau». Le grain doit être extrêmement régulier et serré pour retenir l’encre «taille-douce», afin d’obtenir un noir parfait et velouté.
Le berceau : demi-cylindre fixé sur un manche et hérissé de minuscules pointes. Un mouvement de balancement du manche d’avant en arrière puis de gauche à droite permet de cribler le cuivre de façon régulière et uniforme. (D. Chapman)

Deborah Chapman ©

jeudi 12 avril 2018

« Céramique et photographie en toute intimité » de Francien Lemieux


                                                               Mises à l’ombre…

           

            Je me suis inspirée des différentes conventions relatives au statut de la femme dans les sociétés pour exposer les préjudices encore existants à son égard  au 21ième siècle.  Certaines évoluent dans un milieu progressiste et libéral.  D’autres, assujetties à un régime politique et religieux, n’ont pas les mêmes opportunités.  J’invite le spectateur à lever le voile sur la face cachée des femmes du monde dans lequel nous vivons où qu’elles soient…

            Ma démarche en tant que sculpteur met en évidence la morphologie du corps féminin et les raisons invoquées de leur mise à l’ombre.  Telle une collection de trophées accrochés au mur, ces figures sans membres évoquent à la fois,  l’aspect d’objet convoité et l’intégrisme que trop souvent on lui impose.  C’est à travers la flexibilité de l’argile que je tente de mettre en évidence l’immobilité et l’inflexibilité des mentalités réfractaires au progrès sociétaire d’égalité des sexes.  Fermement attachées à des traditions anciennes et misogynes, certaines religions prohibent toute tentative d’affranchissement des femmes recourant même à la violence la plus extrême.

            Le contraste entre l’éclat de la glaçure de cuivre manganèse et le ton noirci de l’oxyde de fer évoque ici le lien enjôleur nécessairement présent entre la séduction et la manipulation.   L’intégration de la corde met en évidence l’enfermement et la vulnérabilité des femmes qui vivent dans la soumission et l’abnégation.  Les nœuds souvent utilisés ici comme décoration, sous-entendent une situation de servitude insidieuse.

            Selon moi,  il est essentiel de poursuivre toutes les luttes menées au cours de notre histoire qui ont contribué à améliorer le sort des femmes  dans le milieu du travail comme dans la vie privée.  Nous devons continuer à combattre toutes les formes de discrimination et d’inégalité envers les femmes et les hommes pour un avenir meilleur.


Francine Lemieux
Sculpteure


© Francine Lemieux

© Francine Lemieux

© Francine Lemieux

samedi 24 mars 2018

Durivage et Vincelli « Entre rêve et réalité » jusqu'au 1er avril 2018

Jusqu'au 1er avril.
La salle de la Galerie Art Plus a un air de printemps.
Il est encore temps de visiter l'exposition « Entre rêve et réalité ».
Faites vite, les oeuvres disponibles se font de plus en plus râre.

Until April 1st.
At Galerie Art Plus, spring is in the air...
Still time to visit «Entre rêve et réalité »
Hurry, the available works are fewer and fewer.








©Gloria Vincelli

©Johanne Durivage





Bienvenue à tous !
Welcome all !

dimanche 11 mars 2018

« Entre rêve et réalité » Johanne Durivage et Gloria Vincelli continuent de nous émouvoir...


Le piano...source de sensations, de vie et de coeur. 
Dans le silence de la contemplation, on imagine entendre la touche du doigté agile et sensible. 


Clavier non tempéré.© Johanne Durivage

Ensuite, il y a ces visages envoûtants, transmetteurs d'une vérité des plus pûre. 



Unir le corps et l'esprit © Gloria Vincelli
Tout le mois de mars, les oeuvres de Johanne Durivage et de Gloria Vincelli vous transportent dans un monde où l'amitié donne le ton à cette émouvante exposition.

lundi 26 février 2018

« Entre le rêve et la réalité » Une exposition signée Johanne Durivage et Gloria Vincelli

English follows

Pour lancer sa saison 2018, la Galerie Art Plus a le plaisir d’accueillir Johanne Durivage et Gloria Vincelli dans une exposition intitulée Entre rêve et réalité.

Venez découvrir les personnages hauts en couleur, sur toiles et sur papiers, que ces deux artistes de Montréal vous réservent.

Bienvenue à tous !

©Johanne Durivage


© Gloria Vincelli


Galerie Art Plus is excited to open its 2018 season with «Entre rêve et réalité» (Between Dreams and Reality), an exhibition presented by Johanne Durivage and Gloria Vincelli, featuring works on paper and canvas.

Come discover a world of colourful images these two talented Montréal artists have to offer.

Welcome all !